Dans un communiqué, le Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l'Homme, Zeid Ra'ad Al Hussein, a dénoncé "des violences sexuelles commises par des membres des forces de sécurité et une forte augmentation des disparitions forcées et des tortures".
Il a aussi réclamé une enquête sur "l'existence possible d'au moins 9 charniers" à Bujumbura et dans ses environs. Selon des témoins, ils contiendraient au moins 100 corps, tous tués lors d'attaques lancées le 11 décembre contre des camps militaires.
Evoquant les viols attribués aux forces de sécurité, il a cité "13 cas de violence sexuelle contre des femmes" commis "dans les quartiers perçus comme soutenant l'opposition".
Une grave crise politique
Le Burundi est plongé dans un cycle de violences depuis l'annonce fin avril du président Pierre Nkurunziza de solliciter un 3e mandat, qu'il a remporté en juillet.
Les violences au Burundi ont déjà poussé plus de 200'000 personnes à quitter le pays, selon l'ONU.
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