Toute initiative visant à s'en approcher serait "un poison" condamnant Taïwan à périr, ont menacé les médias, tout en relevant que Tsaï Ing-wen s'est engagée à maintenir le "statu quo" avec la Chine.
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Le Global Times, un influent tabloïd de langue anglaise publié par le Quotidien du Peuple, l'organe officiel du parti communiste chinois, estime quant à lui dans un éditorial que Taïwan "se heurtera à une impasse" si son nouveau gouvernement cherche à "franchir la ligne rouge".
"Une seule Chine"
Dans la même veine, le ministère chinois des affaires étrangères a jugé samedi soir dans un bref communiqué que "la question taïwanaise est une affaire intérieure à la Chine" et que l'élection de Tsaï Ing-wen à la présidence n'y changera rien. "Il n'y a qu'une seule Chine dans le monde, le continent et Taïwan appartenant tous deux à la même Chine", a-t-il ajouté.
Dès l'annonce de la victoire de Tsaï Ing-wen samedi, le bureau chinois des affaires taïwanaises avait déclaré que la Chine ne tolérerait aucun acte émanant de Taïwan visant à l'indépendance. Pékin considère l'île où se réfugièrent les nationalistes en 1949 comme une province.
ats/fme