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Le chef de l'AIEA rencontre le président iranien à Téhéran

Yukiya Amano, le directeur général de l'AIEA, ici à Vienne en 2012. [EPA/ROLAND SCHLAGER]
Yukiya Amano, le directeur général de l'AIEA, ici à Vienne en 2012. - [EPA/ROLAND SCHLAGER]
Le chef de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Yukiya Amano, est arrivé lundi matin à Téhéran pour des entretiens avec le président Hassan Rohani, deux jours après l'entrée en vigueur de l'accord nucléaire.

L'AIEA a donné samedi son feu vert à l'entrée en vigueur de l'accord historique conclu en juillet entre l'Iran et les grandes puissances, soulignant que Téhéran avait tenu ses engagements en vue d'une levée des sanctions.

"M. Amano vient à l'invitation de l'Iran. La durée de l'accord nucléaire est de 8 ans mais nous voulons réduire cette période", a déclaré le porte-parole de l'Organisation iranienne de l'énergie atomique (OIEA), faisant référence à une clause de l'accord nucléaire qui prévoit une période de 8 ans pendant laquelle l'Iran limite son programme nucléaire.

La période pourrait être écourtée

Selon l'accord, la seconde étape s'ouvrira dans huit ans vers 2023. Mais il prévoit que si l'AIEA certifie plus tôt, par exemple dans cinq ans ou six ans, le caractère toujours pacifique des activités nucléaires iraniennes, cette période de huit ans est écourtée d'autant.

De plus, d'autres sanctions américaines et européennes pourront encore être levées plus rapidement.

afp/ptur

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L'Iran dénonce les sanctions américaines contre son programme de missiles balistiques

Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères iranien a dénoncé lundi les nouvelles sanctions américaines contre le programme balistique de l'Iran, a rapporté l'agence Isna.

Les nouvelles sanctions annoncées par Washington "sont illégitimes car le programme balistique de l'Iran n'est pas conçu pour avoir la capacité de transporter des têtes nucléaires", a déclaré Hossein Jaber Ansari.

Les Etats-Unis ont annoncé dimanche de nouvelles sanctions liées au programme de missiles balistiques de l'Iran, au lendemain de la levée de l'arsenal de mesures de rétorsion qui visait son programme nucléaire.