Jusqu'à présent, l'attention s'était essentiellement focalisée sur Cologne, épicentre de ces violences, et plus marginalement sur Hambourg, où plus de 200 plaintes ont été déposées.
"Le phénomène des violences sexuelles, en partie liées à des vols, est plus important que ce que l'on savait jusqu'alors", relève la Süddeutsche Zeitung sur son site internet.
La région de Cologne la plus touchée
Le land le plus touché a été celui de Rhénanie du Nord-Westphalie (Cologne, Düsseldorf et Bielefeld), où un millier de plaintes ont été déposées. Dans une bien moindre mesure, des cas similaires ont été enregistrés en Hesse (centre, 31), en Bavière (sud-ouest, 27), dans le Bade-Wurttemberg (25), à Brême (nord, 11) et Berlin (est, six).
Un seul cas d'agression a été recensé en Basse-Saxe (nord-ouest), dans le Brandebourg, en Saxe (est), en Rhénanie-Palatinat et en Sarre (ouest).
La police judiciaire allemande n'a pas encore réagi à ces informations.
afp/tmun
Des agressions visant des femmes
A l'image de Cologne, où un millier de plaintes ont été déposées, ces agressions ont visé quasiment exclusivement des femmes. Les témoins ont assuré que les agresseurs étaient souvent des adolescents ou des hommes d'origine étrangère âgés de 17 à 30 ans.
Les agressions de Cologne, attribuées par la police à des jeunes gens originaires du Maghreb et d'autres régions du monde arabe, ont relancé le débat en Allemagne sur la politique d'accueil portée par la chancelière Angela Merkel, dont le pays a vu affluer plus d'un million de demandeurs d'asile en 2015.