L'Iran annonce d'importants projets d'achats dans le secteur aéronautique
Un accord a été signé avec Airbus pour l'achat de plus d'une centaine d'appareils et un premier contrat doit être signé mercredi, ont annoncé les autorités iraniennes, qui prévoient aussi l'achat d'appareils d'autres avionneurs.
Le vice-ministre des Transports iranien, Asghar Fakhrieh Kashan, a annoncé dimanche la conclusion d'un accord provisoire entre l'Iran et Airbus prévoyant l'achat de huit A380, le très gros porteur de l'avionneur européen, livrables à partir de 2019.
Dans un entretien accordé à l'agence Reuters en marge d'une conférence sur l'aviation à Téhéran, le vice-ministre a précisé que l'accord portait au total sur 127 appareils, dont également seize A350.
Première annonce commerciale d'envergure
Le vice-ministre a ajouté que l'Iran était aussi intéressé par l'achat de plus d'une centaine de Boeing, et par des avions régionaux, comme le MRJ de Mitsubishi et les séries C de Bombardier. Les compagnies aériennes iraniennes privées parlent aussi au brésilien Embraer et au russe Soukhoï.
Il s'agit de la première annonce commerciale d'envergure depuis la levée des sanctions internationales liée à l'entrée en vigueur de l'accord sur le nucléaire iranien.
agences/ptur
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Appel à investir dans l'aéronautique
Parallèlement, le ministre des Transports iranien, Abbas Akhoundi, a appelé dimanche les sociétés étrangères à investir dans le secteur aéronautique et invité Boeing à entrer en négociations. "Toutes les compagnies peuvent travailler en Iran", a déclaré le ministre.
"Nous avons besoin de 400 avions long et moyen courrier et de 100 avions court courrier", a-t-il ajouté. L'Iran possède 256 avions dont "150 sont opérationnels actuellement (...) et avec une moyenne d'âge d'environ 20 ans."
Contrat pour 114 Airbus signé le 27 janvier
Abbas Akhoundi a également indiqué qu'un contrat pour l'achat de 114 Airbus serait signé au moment de la visite du président Hassan Rohani en France, prévue le 27 janvier. Il n'a pas précisé le modèle des avions, ni le montant ou la durée du contrat.