Formé à Ryad, le comité de négociation de l'opposition syrienne, qui regroupe opposants politiques et rebelles armés, réclame une suspension des bombardements, la levée du siège de plusieurs villes et la libération de détenus en préalable à sa venue à Genève, même pour des discussions indirectes sous médiation des Nations unies.
D'après Mohamad Allouch, membre du groupe armé Djaïch al Islam, John Kerry, qui a rencontré samedi des responsables du comité, "est venu pour faire pression sur nous afin que nous renoncions à nos droits humanitaires et que nous allions négocier". "Il y aura une forte réponse à ces pressions", a-t-il ajouté sans donner plus de détails.
Des négociations probablement reportées
L'envoyé spécial de l'ONU pour la Syrie, Staffan de Mistura, doit tenir lundi une conférence de presse sur les négociations, prévues dans un premier temps le même jour à Genève. Plusieurs sources indiquent qu'elles seront reportées, du moins de quelques jours.
Les pourparlers doivent porter sur la feuille de route établie en décembre par le Conseil de sécurité de l'ONU. Il prévoit un cessez-le-feu en Syrie, un gouvernement de transition dans les six mois et des élections dans les 18 mois.
ats/tmun