Si le 25 janvier est proclamé "Journée de la Révolution" depuis 2012, aucune cérémonie n'est prévue. Tout a été fait pour empêcher de se rassembler la jeunesse qui estime que sa révolte a été "confisquée", selon les observateurs.
Dans le centre du Caire, seule une douzaine de policiers gardaient la place Tahrir, épicentre de la révolte qui chassa Hosni Moubarak du pouvoir le 11 février 2011. De nombreux véhicules blindés et des policiers et militaires puissamment armés se tenaient sur le pied de guerre dans des rues adjacentes.
Mise en garde
La parenthèse démocratique ouverte en 2011 a cependant été refermée en 2013 par les militaires, qui avaient toujours dirigé l'Egypte depuis qu'elle était devenue république en 1953.
Dimanche, le président Sissi a prononcé une courte allocution durant laquelle il a salué la jeunesse "pilier fondamental de la société", quelques jours après l'avoir mise fermement en garde contre "une nouvelle révolution".
afp/pym