L'Afrique est particulièrement touchée par le phénomène, avec un taux qui a doublé depuis 1990, passant de 5,4 millions à 10,3 millions.
Les auteurs du rapport de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) soulignent que pendant longtemps, ce phénomène n'était pas vu comme une question de santé majeure et était même considéré par certains comme le résultat d'un comportement choisi au sein de la famille.
Des facteurs biologiques, un accès inadapté à une alimentation équilibrée, une baisse de l'activité physique dans les écoles et la non réglementation du commerce des produits faisant grossir figurent parmi les causes d'une aggravation de l'épidémie, estime le rapport.
Réponse globale
Si rien n'est fait, "l'épidémie d'obésité pourrait réduire à néant les nombreux progrès en matière de santé qui ont contribué à l'allongement de la durée de vie dans le monde".
Les auteurs réclament une réponse globale des politiques, des institutions de santé mondiales et des individus.
afp/pym