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L'opposition syrienne entretient le doute sur sa présence à Genève

L'opposition syrienne, qui accuse les Etats-Unis d'adopter les idées "inacceptables" de Moscou et Téhéran, a entretenu le doute mardi sur sa présence aux négociations qui doivent s'ouvrir à Genève.

Interrogé par la chaîne de télévision Al Hadath, Asaad al Zoubi, qui doit diriger l'équipe des négociateurs de l'opposition syrienne, a fait part de son pessimisme avant une nouvelle réunion programmée à Ryad, la capitale saoudienne. L'opposition décidera mercredi si elle se rendra à Genève.

Les opposants réclament notamment du régime syrien et de ses alliés un arrêt des bombardements, une levée du blocus de secteurs assiégés et la libération de détenus.

Asaad al Zoubi s'en est pris également à l'attitude des Etats-Unis et de leur secrétaire d'Etat, John Kerry, à qui il reproche d'"adopter, même en théorie ou partiellement, des initiatives iraniennes et russes".

Invitations envoyées

L'envoyé spécial des Nations unies pour la Syrie, Staffan de Mistura, a indiqué qu'il espérait que ce dialogue politique entre des représentants du gouvernement de Bachar al Assad et de l'opposition et des rebelles pourrait s'ouvrir vendredi. Les invitations ont été envoyées mardi, selon son porte-parole.

Les négociations à Genève, appuyées par une résolution du Conseil de sécurité des Nations unies, devaient initialement débuter lundi mais le calendrier n'a pu être tenu du fait notamment de fortes divergences sur la composition de la représentation de l'opposition.

>> Lire aussi : Lavrov: "L'intervention russe en Syrie a permis de renverser la situation"

reu/vtom

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La Turquie menace de boycotter les négociations

La Turquie ne participera pas aux pourparlers de paix sur la Syrie qui doivent débuter vendredi à Genève si les Kurdes syriens du Parti de l'union démocratique (PYD) y participent, a prévenu mardi son ministre des Affaires étrangères Mevlüt Cavusoglu.

La Turquie considère le PYD et ses milices des YPG (Unités de protection du peuple) comme directement affiliées au Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), qui mène depuis 1984 la rébellion sur le sol turc.