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Le Danemark adopte sa réforme controversée du droit d'asile

La ministre de l'Immigration et de l'Intégration, Inger Stojberg, lors du débat au Parlement danois à Copenhague le 26 janvier 2016. [MATHIAS LOVGREEN BOJESEN / SCANPIX DENMARK]
La ministre de l'Immigration et de l'Intégration, Inger Stojberg, lors du débat au Parlement danois à Copenhague le 26 janvier 2016. - [MATHIAS LOVGREEN BOJESEN / SCANPIX DENMARK]
Le Parlement danois a adopté mardi à une écrasante majorité sa réforme décriée du droit d'asile qui prévoit la confiscation des effets personnels de valeur des migrants.

Le texte présenté par le gouvernement minoritaire du Premier ministre libéral Lars Løkke Rasmussen, voté par toutes les formations de droite, a recueilli 81 voix sur 109, grâce au soutien des sociaux-démocrates, principal parti d'opposition, tandis que 27 députés ont voté contre et un s'est abstenu.

Après un peu moins de quatre heures de débats, le texte présenté par le gouvernement minoritaire du Premier ministre libéral Lars Løkke Rasmussen a recueilli les voix de 81 parlementaires sur les 109 présents, tandis que 27 ont voté contre et un s'est abstenu.

Septante élus n'ont pas participé au scrutin.

Baroud d'honneur des opposants

Sans véritable enjeu depuis l'accord annoncé début janvier entre la droite et les sociaux-démocrates, principale formation d'opposition, le vote de mardi a néanmoins permis aux parlementaires écologistes et d'extrême gauche de livrer un baroud d'honneur.

Ils se sont succédé à la tribune pour fustiger un texte qui, selon eux, fait souffler "un vent de nationalisme" sur le pays scandinave.

Accusée par le Haut-commissariat aux réfugiés des Nations unies (HCR) de nourrir "la peur et la xénophobie", la réforme prévoit de confisquer les effets de valeur des migrants, de diminuer leurs droits sociaux, et d'allonger les délais de regroupement familial et d'octroi du permis de séjour permanent.

"Tant que le monde ne s'unira pas et ne trouvera pas une solution commune, le Danemark doit agir", a justifié le député libéral Jakob Ellemann-Jensen.

afp/jgal

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