Ce léger recul est probablement dû aux affaires de corruption qui ont entaché le secteur public. D'après Martin Hilti, directeur général de Transparency International Suisse, cité dans le texte, la Suisse fait encore bonne figure au plan international, ce qui ne signifie toutefois pas qu'elle est exempte de corruption.
Martin Hilti estime que le pays doit s'améliorer dans des domaines tels que les affaires internationales de corruption, les avoirs illicites étant trop faciles à introduire en Suisse, la protection des lanceurs d'alerte et le financement des partis et politiques.
Le Danemark en tête
L'indice de perception de la corruption 2015 a évalué 168 pays sur une échelle de 0 (perçus comme très corrompus) à 100 (perçus comme très intègres). Il ne mesure que les actes touchant le secteur public.
Le Danemark décroche la première place avec 91 points, suivi par la Finlande (90) et la Suède (89). Avec 86 points, la Suisse arrive en 7e position, après la Norvège (87) et avant Singapour (85).
ats/kg