"Nous sommes sincères dans notre volonté d'y participer, mais ce qui empêche le début des négociations, c'est celui qui bombarde les civils et les affame", déclare le Haut Conseil pour les négociations (HCN), mis sur pied le mois dernier par des partis d'opposition et des groupes armés avec l'appui de l'Arabie saoudite.
Le HCN insiste pour être le seul représentant de l'opposition syrienne aux négociations.
Kurdes écartés
Ce n'est pas le point de vue d'un groupe d'opposants intégrant des Kurdes, tenus à l'écart de la liste de Staffan de Mistura, l'envoyé spécial de l'ONU pour la Syrie.
"Nous avons une liste que nous pouvons qualifier de syrienne démocratique avec 15 personnalités essentielles et 15 membres alternatifs. Nous attendons car de Mistura, les Américains et les Russes ont reçu cette liste", déclare Haytham Manna, dirigeant du Conseil démocratique syrien.
Manna a fait savoir jeudi qu'il ne participera pas aux négociations si deux dirigeants kurdes ne sont pas invités.
agences/pym
La proposition russe
La Russie propose d'organiser des discussions internationales sur le règlement de la crise syrienne avec des responsables occidentaux, arabes et iraniens le 11 février à Munich, a déclaré jeudi un vice-ministre russe des Affaires étrangères, Mikhaïl Bogdanov.
Ces discussions précéderaient ainsi la conférence de Munich sur la sécurité qui devrait débuter le 12 février.