Depuis 2006, tous les grands tournois de sumo ont été remportés par des Mongols, si on exclut la victoire d'un sumotori naturalisé japonais mais originaire de Mongolie, note le journal Yomiuri Shimbun, repris par Le Courrier international jeudi.
Mais cette semaine, le Grand tournoi de Nouvel An a été remporté par Kotoshogiku, un sumotori nippon de 31 ans et pesant la bagatelle de 180 kilos pour 1,79 mètres. Il a désormais de bonnes chances de devenir yokozuna, le plus haut grade du sumo, ce qui n'est plus arrivé pour un Japonais depuis 1998.
Un renouveau attendu
Pour le Shimbun, ce succès pourrait "faire revivre ce sport national” qui vit des heures difficiles après avoir été longtemps été la chasse gardée des Japonais. Le sumo a en outre été touché il y a quelques années par un scandale de combats truqués qui a fortement terni sa réputation.
Avec ses traditions ancestrales et ses valeurs spirituelles, du lancer de riz au chignon savamment tressé, le sumo est toutefois resté très populaire au Japon.
boi