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A peine arrivée à Genève, l'opposition syrienne menace de se retirer

Le coordinateur de l'opposition syrienne Riad Hijab, ici à Ryad en décembre dernier. [Faisal Al Nasser]
L’opposition syrienne refuse de rester à Genève si les combats ne cessent pas / Le 12h30 / 1 min. / le 31 janvier 2016
Arrivé samedi en fin d'après-midi, le Haut comité des négociations a menacé de se retirer des discussions de paix organisées par l'ONU à Genève si le régime de Damas "persistait à commettre ses crimes".

Alors que l'urgence humanitaire grandit chaque jour un peu plus en Syrie, une délégation du Haut comité des négociations (HCN), une coalition d'opposants politiques et de combattants formée en décembre, est arrivée en fin d'après midi en Suisse depuis Ryad, après avoir hésité pendant quatre jours à participer aux discussions.

Initialement, le HCN avait conditionné sa participation à plusieurs revendications humanitaires dont la levée des sièges, l'arrêt des bombardements ou encore la libération de prisonniers.

>> L'analyse de Laurent Burkhalter au 19h30 :

Syrie - ONU: l'analyse de Laurent Burkhalter
Syrie / ONU: l'analyse de Laurent Burkhalter / 19h30 / 2 min. / le 30 janvier 2016

Présence plus justifiée

Sous la pression internationale, notamment des Etats-Unis, il s'est finalement décidé à dépêcher des émissaires après avoir obtenu de vagues "garanties" qui ne se sont pas accompagnées d'amélioration tangible sur le terrain. Samedi soir, son coordinateur Riad Hijab a donc souligné que le HCN ne renonçait pas à ses demandes.

"Si le régime persiste à commettre ses crimes, alors la présence de la délégation du HCN à Genève ne sera plus justifiée", a-t-il écrit dans un communiqué. Le HCN retirera "son équipe de négociateurs si l'ONU et les puissances mondiales sont incapables d'arrêter ces violations", a-t-il ajouté.

>> Lire : L'opposition syrienne accepte de participer aux pourparlers à Genève

agences/rens

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Une dizaine de civils tués en Syrie

Sur le terrain, au moins dix civils ont été tués samedi dans des frappes probablement russes contre un village sous contrôle du groupe Etat islamique (EI) dans la province syrienne de Deir Ezzor, rapporte l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).

La province de Deir Ezzor, riche en pétrole, est sous le contrôle des djihadistes de l'EI, à l'exception d'un peu moins de la moitié de la capitale provinciale éponyme et de son aéroport, aux mains du régime.