Alors que les négociations semblent au point mort à Genève concernant un éventuel cessez-le-feu en Syrie, Mohamed Allouch, cousin de l'ex-leader de Jaish al-Islam mort en décembre dernier, a fait part de son manque d'optimisme dans ce ballet diplomatique.
"Nous demandons toujours la mise en oeuvre de la résolution 2254 du Conseil de sécurité. Jusqu'à présent, rien n'a été mis en place sur le terrain. Tant que cela reste ainsi, nous ne serons pas optimistes. Et nous constatons que le régime n'a pas l'intention de trouver une solution", a-t-il déclaré à la RTS.
L'opposition syrienne a décidé mardi de ne pas participer à une réunion prévue à Genève avec l'émissaire de l'ONU, pour protester contre l'aggravation de la situation en Syrie. Mais elle n'évoque pas de "rupture" du processus engagé. Les forces du régime syrien poursuivaient leur progression mardi dans la région d'Alep.
Négociations de paix indirectes depuis lundi
L'émissaire de l'ONU pour la Syrie Staffan de Mistura a ouvert officiellement lundi les négociations de paix indirectes entre une délégation du régime de Damas et une délégation du Haut comité des négociations (HCN), qui représente des groupes de l'opposition politique et armée syrienne.
Sans reconnaître leur légitimité, la Russie a accepté mardi que des délégués d'Ahrar al-Cham et du Jaish al-Islam, deux organisations islamistes qui combattent le régime syrien, participent à la conférence de Genève.
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mo/tmun avec agences