300 à 400 familles vivaient depuis plusieurs mois dans 135 cabanes de fortune sur les voies ferrées inutilisées de la ligne de la "petite ceinture" parisienne, dans des conditions très précaires.
Plusieurs dizaines de personnes, parmi les 400 qui ont occupé ce qui était le plus grand bidonville de Paris, étaient déjà parties en début de semaine en raison des rumeurs d'évacuation. Les autres seront relogées provisoirement dans des hôtels sociaux.
Risques pour la sécurité avancés
La préfecture de Paris a mis en avant des "risques d'incendie très forts" en raison de l'usage de poêles à bois rudimentaires, des "risques d'épidémie" et des "dangers pour les enfants". Selon elle, "80 personnes ont accepté des solutions d'hébergement proposées par les services de l'Etat".
Amnesty International s'était indignée mardi de la destruction du campement, alors "qu'aucune solution de relogement adaptée" n'aurait été proposée.
oang/agences