Lors d'un discours solennel devant le Parlement, au lendemain de la publication du projet de réforme soutenu par le Conseil européen, David Cameron est venu défendre le préaccord largement critiqué par les eurosceptiques et la presse.
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"Nous avons fait des progrès significatifs dans nos quatre demandes de réforme mais il reste beaucoup de travail et il faudra faire preuve de détermination et de patience", a souligné le Premier ministre.
David Cameron veut convaincre ses compatriotes de voter pour rester dans une "UE réformée" lors d'un référendum qui pourrait se tenir dès le mois de juin.
Préaccord "équitable"
Auparavant, le préaccord doit être passé en revue par les 27 autres pays membres de l'UE, les 18 et 19 février à Bruxelles.
Du côté de la Commission européenne, le président Jean-Claude Juncker juge le préaccord "équitable", aussi bien pour Londres que pour ses partenaires européens.
ats/pym
Bémol français
La France est moins emballée que Jean-Claude Juncker: une discussion "peut tout à fait s'engager" sur ces propositions, a déclaré mercredi le porte-parole du gouvernement, Stéphane Le Foll. Mais "les limites sont fixées".
Deux points pour la France sont extrêmement importants", selon Laurent Fabius, cité par Stéphane Le Foll. "On doit rester dans le cadre des traités actuels au niveau européen et il ne peut pas y avoir d'interférence des pays hors zone euro sur des pays dans la zone euro."