En septembre 2014, le fondateur de Wikileaks avait porté plainte contre la Suède et la Grande-Bretagne auprès d'un groupe de travail sur la détention arbitraire mandaté par les Nations unies, pour faire reconnaître son confinement comme détention illégale.
Ce groupe de travail, dont les décisions ne sont pas contraignantes, a fait connaître sa décision jeudi.
"Nous pouvons simplement constater que le groupe de travail est arrivé à une autre conclusion que les autorités judiciaires suédoises", a déclaré jeudi une porte-parole du ministère des Affaires étrangères suédois.
Julian Assange se disait prêt à se rendre
"Si l'ONU annonce demain que j'ai perdu mon affaire (...), je sortirai de l'ambassade vendredi à midi pour être arrêté par la police britannique", avait déclaré Julian Assange plus tôt dans la journée.
"Cependant, si je l'emporte et s'il est reconnu que les parties étatiques ont agi illégalement, j'attends la restitution immédiate de mon passeport et la fin de toute nouvelle tentative de m'arrêter", avait-il ajouté.
afp/ptur
Accusé d'un viol en Suède
L'Australien de 44 ans est accusé par une Suédoise d'un viol qui aurait été commis dans la région de Stockholm en août 2010. Il vit reclus depuis juin 2012 dans l'ambassade équatorienne de Londres.
Visé par un mandat d'arrêt européen, Julian Assange refuse de se rendre en Suède de peur d'être extradé vers les Etats-Unis, où il pourrait se voir reprocher la publication par Wikileaks en 2010 de 500'000 documents classés secret défense sur l'Irak et l'Afghanistan et 250'000 communications diplomatiques.