Ce chiffre représente le manque à gagner économique subi par la Syrie et un groupe de cinq pays (Turquie, Liban, Jordanie, Egypte et Irak).
Ces Etats sont frappés plus ou moins directement par le conflit syrien, qui a fait quelque 260'000 morts en cinq ans. L'estimation de la Banque mondiale ne prend toutefois pas en compte les ressources allouées par les pays voisins de la Syrie pour fournir les services de base aux réfugiés.
Dommages matériels pour quelque 4 milliards
Cette estimation, dévoilée dans un rapport trimestriel sur le Moyen-Orient, est publiée le jour même où la communauté internationale s'est engagée à Londres à débloquer plus de 10 milliards de dollars d'ici à 2020 pour aider les Syriens.
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Selon la Banque mondiale, le coût cumulé des dommages matériels (transports, santé, éducation, etc.) recensés dans six villes syriennes, dont Homs et Alep, est compris dans une fourchette allant de 3,6 à 4,5 milliards de dollars.
ats/tmun
"Pression budgétaire immense"
Les pays voisins de la Syrie sont confrontés à une "pression budgétaire immense" alors que leur économie était déjà sous tension, indique la Banque qui chiffre à 2,5 milliards de dollars par an le coût des réfugiés pour le seul Liban.
"Le chômage est élevé parmi les réfugiés, spécialement pour les femmes, et ceux qui travaillent sont souvent employés dans le secteur informel, sans protection", souligne la Banque mondiale.