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La société civile syrienne lance un appel aux acteurs du conflit

L'émissaire spécial de l'ONU pour la Syrie, Staffan de Mistur, s'entretient avec l'ambassadeur syrien auprès des Nations unies Bashar al-Jaafari à Genève.
L'émissaire spécial de l'ONU pour la Syrie, Staffan de Mistur, s'entretient avec l'ambassadeur syrien auprès des Nations unies Bashar al-Jaafari à Genève.
Dix-huit organisations de la société civile syrienne ont lancé à Genève un appel aux acteurs du conflit, demandant notamment une Commission d'enquête syrienne indépendante sur les violations du droit international.

Parmi les autres demandes publiées jeudi soir pour une transition politique en Syrie, ces entités souhaitent la libération des personnes détenues arbitrairement, une surveillance indépendante des prisons, la réforme des forces de sécurité et la facilitation du retour des déplacés et réfugiés.

Elles appellent à des réparations "individuelles et collectives" pour les civils affectés par le conflit. Ces exigences sont lancées aux parties qui ont entamé à Genève des pourparlers indirects, suspendus mercredi.

Reprises des discussions le 25 février

Mais l'émissaire de l'ONU Staffan de Mistura et les pays du Groupe international de soutien à la Syrie (GISS) sont aussi ciblés. Parmi les membres du GISS figurent notamment les Etats-Unis, la Russie, l'Iran ou l'Arabie saoudite.

Le mandat donné par le Conseil de sécurité pour les pourparlers prévoit un gouvernement de transition dans les 6 mois, une nouvelle Constitution et des élections dans les 18 mois. Les discussions indirectes doivent reprendre le 25 février à Genève.

ats/ptur

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Des milliers de Syriens fuient Alep vers la Turquie, la frontière fermée

Des milliers de Syriens fuyant l'offensive du régime du président Bachar al-Assad et de l'aviation russe à Alep (nord) sont massés vendredi non loin de la frontière turque, près de Kilis (sud), selon Ankara et une ONG.

Selon un journaliste de l'AFP, la situation était calme au poste-frontière turc d'Oncupinar (appelé Bab al-Salama côté syrien), où aucune entrée ou sortie du territoire turc n'était autorisée en début de matinée.