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Les pays touchés par le virus Zika appelés à autoriser l'avortement

Plusieurs Etats d'Amérique latine conseillent désormais aux femmes de repousser leur grossesse. C'est par exemple le cas au Salvador où le gouvernement préconise de ne pas tomber enceinte avant 2018.
Plusieurs Etats d'Amérique latine conseillent désormais aux femmes de repousser leur grossesse. C'est par exemple le cas au Salvador où le gouvernement préconise de ne pas tomber enceinte avant 2018.
Face à la propagation du virus Zika, l'ONU a appelé vendredi les pays touchés à garantir les droits des femmes, et notamment à autoriser l'accès à la contraception et à l'avortement.

"Dans les pays touchés par Zika qui ont des lois restrictives gouvernant les droits de reproduction de femmes, la situation à laquelle sont confrontées les femmes et les enfants est difficile à plusieurs niveaux", a estimé le Haut Commissaire de l'ONU aux droits de l'homme Zeid Raad Al Hussein.

Il a en particulier visé les Etats d'Amérique du Sud, dont beaucoup n'autorisent ni l'avortement, ni la pilule, et qui ont conseillé aux femmes d'éviter de tomber enceinte à cause du risque posé par Zika.

Les efforts "ne seront pas renforcés" en déconseillant la grossesse

"Les efforts pour mettre un terme à cette crise ne seront pas renforcés" en conseillant aux femmes et aux jeunes filles de ne pas tomber enceinte, comme l'ont fait des gouvernements, a ajouté Zeid Raad Al Hussein.

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré que le virus Zika constitue une "urgence de santé publique de portée mondiale" en raison de ses liens suspectés avec la hausse des microcéphalies, malformation congénitale, notamment au Brésil.

>> Lire : Le virus Zika, les risques encourus et sa propagation en cinq questions

ats/ptur

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