Les deux principales manifestations se sont déroulées à Dresde, berceau de Pegida, et à Prague. Dans la ville allemande, entre 6000 et 8000 individus se sont rassemblés, contre 5000 dans la capitale tchèque.
A différents endroits, des heurts ont éclaté entre forces de police et manifestants. Une vingtaine de personnes ont été interpellées à Calais, dans le nord de la France, au cours d'un rassemblement hostile aux réfugiés et interdit par les autorités.
Arrestations à Amsterdam
A Amsterdam, les forces de sécurité antiémeute ont arrêté une douzaine de manifestants, partisans ou adversaires de Pegida, à l'issue d'échauffourées avec des policiers. Des troubles ont aussi été signalés à Dublin.
A Prague, plusieurs manifestations concurrentes organisées par pro- et anti-Pegida ont rassemblé 2200 personnes, selon les estimations. La police tchèque a dû intervenir sur l'un des défilés, une vingtaine de personnes ayant jeté des bouteilles et des pierres sur des partisans des migrants.
ats/afp/olhor
Manifestations plus calmes aussi
D'autres rassemblements se sont déroulés dans une ambiance plus calme à Varsovie, à Bratislava, à Graz dans le sud de l'Autriche ou encore à Birmingham, la deuxième ville au Royaume-Uni. En parallèle, plusieurs manifestations hostiles à Pegida ont été organisées dans la plupart de ces villes.
Pegida, "Patriotes européens contre l'islamisation de l'Occident", mouvement d'extrême droite né en Allemagne à l'automne 2014, avait appelé le 23 janvier à manifester dans 14 pays d'Europe samedi sous le mot d'ordre "Forteresse Europe".