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Au Brésil, le carnaval de Rio se poursuit malgré la menace du Zika

Le carnaval de Rio se poursuit malgré la menace du virus Zika
Le carnaval de Rio se poursuit malgré la menace du virus Zika / L'actu en vidéo / 42 sec. / le 7 février 2016
Malgré les risques de propagation du Zika, les défilés du carnaval de Rio, plus grand spectacle à ciel ouvert du monde, se poursuivent dimanche soir au Brésil.

La plupart des cinq millions de fêtards - dont un million de touristes - ne semblent guère préoccupés par les craintes autour du Zika qui font la une de la presse mondiale.

Les six premiers défilés des 12 grandes écoles de samba de Rio auront lieu dimanche soir devant 70'000 spectateurs, dont beaucoup  seront couverts de crème anti-moustique.

Les laboratoires Osler qui fabriquent un type de répulsif ont indiqué que les ventes ont été multipliées par huit par rapport à 2015.

La guerre aux moustiques

Les autorités de la ville préfèrent ne pas courir de risques et une quinzaine d'agents sanitaires ont été les premiers à défiler il y a dix jours sur le sambodrome.

En combinaison jaune avec masque et lunettes, ils ont  pulvérisé les 700 mètres de la piste et les tribunes du sambodrome pour éliminer tout foyer de prolifération du moustique qui transmet également la dengue, la fièvre jaune et la chikungunya.

Pulvérisation d'insecticides au Sambodrome de Rio, lieu central du carnaval. [AP/Keystone - Leo Correa]
Pulvérisation d'insecticides au Sambodrome de Rio, lieu central du carnaval. [AP/Keystone - Leo Correa]

afp/lc

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Le Brésil très touché par Zika

Le Brésil, pays le plus touché par le Zika avec 1,5 million de personnes infectées, redouble d'efforts dans la lutte contre le moustique.

Et il insiste sur le fait que les touristes (sauf les femmes enceintes) ne craignent rien pendant le Carnaval ou les Jeux olympiques qui se tiendront en août, la période sèche.

Festivités entravées par la crise

Si le virus ne semble pas gâcher les festivités, les défilés ont dû cependant faire face à la récession économique que traverse le Brésil.

La crise a été si forte que 48 villes ont décidé d'annuler leur carnaval, certaines pour affecter les fonds à la lutte contre le moustique.

Chaque école de samba dépense entre 12 et 15 millions de réais (2,6 et 3,3 millions d'euros) financés en partie par la mairie, des entreprises et pour certaines, par des mafieux des jeux clandestins.