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Rétablissement de la limite du nombre de mandats présidentiels en Algérie

Abdelaziz Bouteflika lors de sa prestation de serment pour son quatrième quinquennat en avril 2014. [AP/Keystone - Sidali Djarboub]
Abdelaziz Bouteflika lors de sa prestation de serment pour son quatrième quinquennat en avril 2014. - [AP/Keystone - Sidali Djarboub]
La révision de la Constitution algérienne, adoptée dimanche par le Parlement, rétablit notamment à deux la limite du nombre de mandats présidentiels.

Le projet voulu par le chef de l'Etat a été approuvé par 499 parlementaires. Deux ont voté contre et 16 se sont abstenus, a précisé le président du Sénat. Pour être adopté, le texte devait recueillir l'adhésion des 3/4 des 462 députés et 144 sénateurs.

Avec le rétablissement de la limite à deux du nombre de mandats présidentiels, ce nouveau texte prévoit à terme la fin de la présidence Abdelaziz Bouteflika. Ce dernier pourra terminer son quatrième quinquennat et en briguer un cinquième s'il le souhaite mais ne pourra pas prétendre à une présidence à vie, comme on lui a prêté l'intention.

Elu pour la première fois en 1999, A.Bouteflika avait supprimé lui-même la limitation à deux du nombre de mandats présidentiels.

La langue des berbères reconnue officiellement

Parmi les nouvelles dispositions de la Constitution figurent également l'interdiction aux binationaux d'accéder à des hauts postes dans la fonction publique ou la reconnaissance officielle du tamazight, le dialecte de la population berbère, comme langue officielle.

agences/apyt

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