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Angela Merkel et François Hollande affirment leur accord sur les réfugiés

Le président français François Hollande, la chancelière allemande Angela Merkel et le président du Parlement européen, Martin Schulz, à leur arrivée pour un dîner informel à Strasbourg après une réunion sur la crise des migrants et le "Brexit". [FREDERICK FLORIN]
Le président français François Hollande, la chancelière allemande Angela Merkel et le président du Parlement européen, Martin Schulz, à leur arrivée pour un dîner informel à Strasbourg après une réunion sur la crise des migrants et le "Brexit". - [FREDERICK FLORIN]
La chancelière allemande Angela Merkel et le président français François Hollande, réunis dimanche soir à Strasbourg, ont affirmé une concordance de vue sur la crise des réfugiés.

Celle-ci sera l'un des grands sujets du prochain sommet européen des 18 et 19 février. Angela Merkel et François Hollande sont tombés d'accord pour faire du plan d'action défini par la Commission européenne une priorité, selon l'entourage du président français.

Ce plan passe par une aide à la Grèce pour le contrôle de ses frontières, par un renforcement des moyens d'enregistrement et d'accueil des réfugiés mais aussi par la lutte contre les passeurs et l'accélération des procédures d'expulsion des migrants irréguliers.

"Vive préoccupation" concernant la Syrie

Il prévoit également une aide à la Turquie pour fixer sur son sol une grande partie des flux de réfugiés.

Selon l'Elysée, les deux dirigeants ont également "exprimé une vive préoccupation partagée" concernant la Syrie où les forces du président Bachar Al Assad, aidées par l'aviation russe, ont lancé une offensive sur la ville d'Alep, partiellement tenues par les rebelles, provoquant un nouvel exode de population.

afp/fb

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Martin Schulz à l'initiative

Angela Merkel et François Hollande se sont entretenus durant une heure et demie à la préfecture du Bas-Rhin lors d'une séance de travail à huis clos, avant de dîner dans un restaurant proche du centre de Strasbourg, "Le Pont corbeau".

Ils étaient en compagnie du président allemand du Parlement européen, Martin Schulz, à l'origine de l'invitation.

Les deux chefs d'Etat s'étaient déjà retrouvés pour une rencontre informelle dans un restaurant strasbourgeois le 30 janvier 2015, déjà à l'invitation de Martin Schulz, un social-démocrate qui maîtrise aussi bien l'allemand que le français.