"Le pire scénario à court terme est un nouvel afflux de 600'000 migrants à la frontière", a déclaré lundi le vice-premier ministre, Numan Kurtulmus, à l'issue d'un conseil des ministres.
Lancée il y a une semaine, l'offensive menée par l'armée fidèle au président syrien Bachar al-Assad, avec le soutien de frappes aériennes russes, contre les rebelles autour de la ville d'Alep au nord de la Syrie a poussé des dizaines de milliers de civils sur les routes de l'exode.
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Quelque 30'000 d'entre eux, pour l'essentiel des femmes et des enfants, se pressent déjà, dans le froid et des conditions extrêmement précaires, devant le poste-frontière turc d'Oncupinar. Mais le gouvernement turc le maintient pour l'heure fermé.
Dans le même temps, la Macédoine a commencé à ériger une nouvelle clôture barbelée à sa frontière avec la Grèce, afin de mieux maîtriser le flux de migrants illégaux, a-t-on appris de source militaire.
agences/lan