"Il y a à la fois une brutalité effrayante du régime de Bachar al-Assad (...) et j'appelle les responsables par leur nom: il y a une complicité de la part de la Russie et de l'Iran", a déclaré Laurent Fabius devant les députés français. Il a exigé à nouveau l'arrêt des bombardements en Syrie, où le régime et son allié russe mènent une offensive dans le nord.
Le ministre, dont le départ pour le Conseil constitutionnel avait été annoncé dans la matinée (lire: Le ministre Laurent Fabius annonce son départ du gouvernement français), a également critiqué "un certain nombre d'ambiguités de la part de toute une série de partenaires".
Pas d'engagement fort
Un peu plus tôt, lors d'une rencontre avec des journalistes, il s'était montré plus explicite: "Il y a des ambiguïtés (...) y compris dans les acteurs de la coalition, en particulier sur le principal pilote de la coalition (les Etats-Unis), et d'autres aussi. Mais on n'a pas le sentiment que ce soit un engagement très fort".
afp/kg