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Accord à Munich pour un cessez-le-feu d'ici une semaine en Syrie

Syrie: les grandes puissances décrètent un nouveau cessez-le-feu
Les grandes puissances décrètent un nouveau cessez-le-feu en Syrie / 12h45 / 1 min. / le 12 février 2016
Les grandes puissances sont tombées d'accord dans la nuit de jeudi à vendredi, à Munich, sur une trêve et une aide humanitaire "immédiate" en Syrie, selon le secrétaire d'Etat américain, John Kerry.

Ces décisions "ont le potentiel de changer le quotidien" des Syriens, a insisté John Kerry. Washington et Moscou vont piloter les "modalités" de mise en oeuvre de cette cessation des hostilités, selon le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov.

Le groupe international de soutien à la Syrie (GISS) a répondu aux demandes des Syriens, a estimé de son côté l'émissaire de l'ONU Staffan de Mistura. L'aide humanitaire va être acheminée dans sept villes assiégées dans un premier temps. Une trêve doit être mise en place d'ici une semaine.

>> Ecouter les explication de John Kerry sur les modalités du cessez-le-feu :

Le secrétaire d'Etat américain John Kerry lors de la conférence sur la Syrie à Munich. [Sven Hoppe]Sven Hoppe
John Kerry explique les modalités de l’accord sur la Syrie / Le Journal du matin / 1 min. / le 12 février 2016

>> Ecouter la réaction de Robert Mardini, directeur régional du CICR pour le Moyen-Orient :

Robert Mardini, chef des opérations pour le Moyen-Orient au CICR. [AP/Keystone - Martial Trezzini]AP/Keystone - Martial Trezzini
Les organisations humanitaires saluent l'accord sur la Syrie / Le 12h30 / 1 min. / le 12 février 2016

Discussions à Genève "dès que possible"

Tous les membres du GISS ont appelé, au terme d'une réunion de plus de six heures, à une reprise des discussions à Genève "dès que possible". Mais la représentation de l'opposition doit être "large", selon le ministre russe.

Le cessez-le-feu exclura les groupes terroristes comme l'organisation Etat islamique et al-Nosra, un groupe lié à Al-Qaïda, a précisé le chef de la diplomatie américaine.

Le GISS rassemble 17 pays dont les Etats-Unis, la Russie, l'Arabie saoudite, l'Iran et la Turquie, mais aussi l'ONU, l'UE et la Ligue arabe.

>> Ecouter l'analyse de Salam Kawakibi, politologue syrien et directeur adjoint de l'Initiative Arabe de Réforme :

Salam Kawakibi.
L'accord sur la Syrie relancera-t-il les négociations de Genève? / Le 12h30 / 2 min. / le 12 février 2016

>> Lire aussi : François Hollande demande l'arrêt des bombardements russes en Syrie

ats/fb

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Groupe de travail à Genève

Un groupe de travail piloté par l'ONU va se réunir dès vendredi à Genève pour mettre en oeuvre ce volet humanitaire et fera des "comptes rendus hebdomadaires", a-t-il précisé.

Les négociations intersyriennes, suspendues début février en raison d'une offensive du régime appuyée par l'aviation russe sur les rebelles, doivent par ailleurs "reprendre dès que possible", a dit John Kerry.

Ces négociations doivent avoir lieu "sans ultimatums et préconditions", a souligné son homologue russe, Sergueï Lavrov.

L'opposition syrienne veut voir des résultats

Un responsable du Haut comité des négociations (HCN), principal groupe d'opposition syrienne, a salué le plan défini par les principales puissances, y compris la Russie.

Salim al-Meslet a toutefois ajouté que le plan convenu devait se traduire sur le terrain avant que l'opposition syrienne n'accepte de participer à des discussions politiques avec des représentants du gouvernement syrien en Suisse.

>> La réaction du responsable de l'opposition Salem al-Meslet (HCN):