"Plus personne ne doit vivre sur (la) partie sud du camp", qui "représente à peu près la moitié de la jungle" et où "on estime qu'il y a 800 à 1000 personnes", a détaillé la préfète. "On va leur laisser une semaine pour occuper les places qui sont mises à leur disposition" ailleurs que dans le camp de tentes, a-t-elle ajouté.
Selon l'ONG Auberge des migrants, 2000 personnes vivent encore dans la partie sud que les autorités veulent faire évacuer. Fabienne Buccio a précisé que des responsables français rendraient visite lundi aux "communautés de migrants pour leur expliquer" le projet de l'Etat.
Tentatives de résorption
Quelque 4000 migrants survivent dans la "jungle" de Calais, l'immense bidonville que les autorités françaises cherchent à résorber en proposant aux occupants un examen de leur demande d'asile en France.
Un centre d'accueil provisoire composé de conteneurs chauffés et équipés a été ouvert en janvier au sein de la "jungle", avec une capacité de 1500 places.
ats/los