Dans une petite salle de l'aéroport de La Havane, devant un grand crucifix de style bizantin, les deux hommes se sont donnés l'accolade en s'embrassant sur les joues. Ils se sont ensuite assis côte à côte, échangeant quelques mots en présence de leurs traducteurs.
Ce tête-à-tête avec Kirill, arrivé la veille à Cuba, est la première entre un chef de l'Eglise catholique et le patriarche de la plus importante des Eglises orthodoxes (plus de 130 millions des 250 millions d'orthodoxes) depuis le schisme entre Eglises d'Orient et d'Occident en 1054.
Entretien tenu secret
L'entretien, que le Vatican tentait d'organiser en vain depuis des décennies, a été tenu secret jusqu'au dernier moment tant les résistances étaient grandes au sein du patriarcat.
Après cette rencontre historique, le pape François s'est rendu au Mexique pour une visite de cinq jours. Il a été accueilli à l'aéroport par des milliers de fidèles, ainsi que par le président mexicain Enrique Pena Nieto et son épouse.
afp/kg
Longue déclaration commune
La signature d'une longue déclaration commune devait intervenir plus tard dans la soirée. Celle-ci doit évoquer les persécutions contre les chrétiens - orthodoxes comme catholiques - au Moyen-Orient et en Afrique et la défense des valeurs chrétiennes dans le monde.