"Ce qui reste c'est une politique inamicale et fermée, selon nous, de l'Otan vis-à-vis de la Russie", a-t-il jugé. "Nos positions diffèrent, mais elles ne diffèrent pas autant qu'il y a 40 ans quand en Europe il y avait un mur", a ajouté Dmitri Medvedev.
Sur le même ton alarmiste, le Premier ministre français Manuel Valls a estimé que le monde était entré dans une époque "d'hyperterrorisme". "Nous devons cette vérité à nos peuples, a-t-il dit, il y aura d'autres attaques, des attaques d'ampleur, c'est une certitude.
"Nous avons changé d'époque"
"Nous devons en être pleinement conscients, et agir avec une très grande force et une très grande lucidité. Je le redis devant vous, comme je le dis à mes concitoyens français: nous avons changé d'époque", a ajouté Manuel Valls.
La semaine dernière à Paris, il avait déjà affirmé que le niveau de la menace d'attentats était actuellement "sans doute" supérieur à celui d'avant les attentats djihadistes du 13 novembre à Paris.
agences/gchi
"Seuls les faits pourront parler"
Manuel Valls a répété la volonté de la France que Moscou stoppe ses bombardements en Syrie pour que la situation dans le pays puisse progresser.
"La France respecte la Russie et ses intérêts", a dit Manuel Valls à l'adresse de son homologue russe. "Mais nous savons que pour retrouver la voie de la paix, de la discussion, les bombardements des populations civiles doivent cesser."
L'accord sur une cessation des hostilités en Syrie est une étape qu'il faut désormais "d'urgence concrétiser", a ajouté Manuel Valls. "Seuls les faits pourront parler."