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Jean-François Copé candidat à l'investiture présidentielle à droite

Jean-François Copé, lors de l'annonce de sa candidature sur France 2. [AFP]
En France, Jean-François Copé est candidat à la primaire de la droite / Le Journal du matin / 1 min. / le 15 février 2016
Jean-François Copé a annoncé dimanche soir sa candidature à la primaire de la droite. Il s'agit d'une concurrence supplémentaire pour Nicolas Sarkozy, déjà malmené dans les sondages et au sein de son propre camp.

"Je serai candidat à cette élection car, après 18 mois de silence, des années et des années d'engagement, j'ai écrit un livre qui raconte le projet que je veux proposer aux Français".

Cette déclaration du député-maire de Meaux a eu lieu lors du journal de 20 heures de France 2 de dimanche, alors qu'au même moment Nicolas Sarkozy était invité sur TF1.

"Je trouve très hypocrite de retarder inutilement ma candidature alors qu'est arrivée la décision des juges sur cette triste affaire Bygmalion dans laquelle je n'ai cessé de clamer mon innocence", a-t-il poursuivi.

Pas de mise en examen

L'affaire Bygmalion est un système présumé de fausses facturations visant à masquer un dérapage supposé des dépenses de campagne de Nicolas Sarkozy en 2012.

Entendu à deux reprises dans le cadre de cette l'enquête Bygmalion, Jean-François Copé n'a pas été mis en examen. Selon lui, il s'agit d'une étape décisive, celle de l'"innocence".

ats/mre

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18 mois de silence médiatique

Contraint à la démission de la présidence de l'ancien parti UMP en mai 2014 à la suite des révélations de l'affaire Bygmalion, il s'était astreint durant 18 mois à une cure de silence médiatique.

Parti "à la rencontre des Français", l'ancien ministre chiraquien, dont les relations avec Nicolas Sarkozy se sont dégradées, est réapparu début janvier, avec la sortie d'un livre "Le Sursaut français". Dans cet ouvrage, il se confie sur sa traversée du désert et détaille un projet d'alternance.