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Damas accepte l'envoi d'une aide humanitaire à sept zones assiégées

Plus d'un million de personnes vivent avec "un risque accru de décès" en raison du conflit en Syrie. [key - EPA/Mohammed Badra]
Plus d'un million de personnes vivent avec "un risque accru de décès" en raison du conflit en Syrie. - [key - EPA/Mohammed Badra]
Alors que la Turquie a pressé ses alliés d'engager une intervention militaire terrestre en Syrie, Damas a accepté l'envoi d'une aide humanitaire à sept zones assiégées de Syrie, selon l'ONU.

Le gouvernement syrien a approuvé mardi l'envoi d'une aide humanitaire à sept zones assiégées du pays, notamment à Mouadamya al Cham, près de Damas, et à Daïr az Zour, dans l'est du pays, a annoncé à Genève le Bureau de coordination des affaires humanitaires des Nations unies (Ocha).

Les convois de l'ONU devraient prendre la route dans les prochains jours, a précisé une porte-parole.

Risque accru pour plus d'un million de personnes

Ces annonces interviennent alors que l'émissaire des Nations unies pour la Syrie, Staffan de Mistura, a été reçu mardi à Damas par le ministre syrien des Affaires étrangères, Walid al Moualem, avec qui il a parlé d'une cessation des hostilités, d'une reprise des négociations de paix ce mois-ci et de la nécessité d'un accès sans restriction à toutes les zones assiégées.

Plus d'un million de personnes vivent avec "un risque accru de décès" à cause du manque de nourriture, d'électricité et d'eau courante, dans 46 localités encerclées, selon un rapport de l'ONU.

>Lire également: La Russie dément avoir bombardé des hôpitaux et des écoles en Syrie

agences/lan

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La Turquie appelle à une intervention terrestre

La Turquie a pressé mardi ses alliés d'engager une intervention militaire terrestre pour dénouer la crise en Syrie. Cet appel rend un peu plus improbable la trêve censée débuter cette semaine. Il ravive aussi le spectre d'une confrontation avec la Russie.

Une telle intervention doit viser "tous les groupes terroristes en Syrie", a déclaré sous couvert de l'anonymat un haut responsable d'Ankara, citant le groupe Etat islamique (EI) mais aussi les forces du régime de Damas et les milices kurdes des Unités de protection du peuple (YPG).

La Turquie a rallié à sa position l'Arabie saoudite qui s'est déclarée prête à envoyer des soldats sur le sol turc pour lutter contre le groupe Etat islamique.