Le Parti socialiste (PSOE) a jusqu'à mars pour trouver une solution et obtenir un vote d'investiture de la chambre des représentants.
Jusque-là, Pablo Iglesias, le chef de Podemos, exigeait que les socialistes se prononcent ouvertement contre une alliance avec le parti libéral Ciudadanos. Il demandait une rencontre en tête-à-tête avec le chef des socialistes Pedro Sanchez, plutôt que des discussions entre équipes de négociateurs.
Le roi d'Espagne a chargé le 2 février Pedro Sanchez de tenter de former un gouvernement, ce qu'il ne pourra pas faire sans le soutien d'autres formations, car son parti n'a que 89 députés sur 350.
Réticences
Le PSOE est très réticent à l'idée de s'allier avec un parti qui vise ouvertement à le supplanter et a mené des négociations avec Ciudadanos, Izquierda Unida et même Compromis, l'une des formations qui s'étaient présentées aux élections sur la même liste que Podemos.
ats/pym