Le Premier ministre britannique David Cameron a averti jeudi qu'il n'accepterait pas d'accord "qui ne réponde pas aux besoins" du Royaume-Uni.
"Je pense que c'est beaucoup plus important de s'en assurer (d'un bon accord, ndlr) plutôt que de faire les choses dans la précipitation. Mais avec de la bonne volonté, de la détermination dans le travail, nous pouvons obtenir mieux pour la Grande-Bretagne", a lancé le dirigeant conservateur britannique.
Sous la pression des eurosceptiques, le dirigeant conservateur a promis l'an dernier un référendum sur le maintien ou non de son pays dans l'Union européenne (UE), qui pourrait être organisé dès juin s'il arrache un accord.
"Ça passe ou ça casse"
Le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, s'est dit de son côté "assez confiant" sur la perspective de parvenir à un accord des 28. "Je suis convaincu que la Grande-Bretagne sera un membre constructif et actif de l'UE", a enchaîné le président de l'exécutif européen depuis Bruxelles.
De son côté, le président du Conseil européen Donald Tusk a averti que "ça passe ou ça casse" en évoquant les négociations "encore très difficiles" qui attendent les dirigeants de l'UE.
Au cours de ce sommet qui doit s'achever vendredi, les dirigeants européens vont tenter d'arracher un compromis pour sauver l'unité de l'Europe. David Cameron souhaite en particulier limiter l'immigration de travail intra-européenne, et protéger les intérêts de la City, première place financière d'Europe.
>> Retour sur 70 ans de relations tendues entre le Royaume-Uni et l'UE:
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agences/tmun