Dans une interview au quotidien Kommersant, Vitali Tchourkine déclare: "la Russie s'est investie sérieusement dans cette crise du point de vue politique, diplomatique et maintenant militaire. C'est pourquoi nous voudrions, bien sûr, que Bachar al-Assad en tienne compte", soulignant qu'il s'agit de son "opinion personnelle".
Les intentions de Bachar al-Assad, pourtant allié de longue date de Moscou, "dissonnent avec les efforts diplomatiques entrepris par la Russie", estime encore l'ambassadeur russe à l'ONU.
Cessez-le-feu hypothétique
Si le régime considère qu'un "cessez-le-feu n'est pas nécessaire et qu'il faut se battre jusqu'à la victoire, ce conflit va durer encore très longtemps et imaginer cela fait peur", ajoute encore Vitali Tchourkine.
Un cessez-le-feu est censé entrer en vigueur cette fin de semaine, en vertu d'un accord négocié à Munich entre les Etats-Unis, la Russie et leurs alliés sur ce dossier - en dehors des parties syriennes.
afp/pym
Reprise des discussions le 25 février jugée irréaliste
La date du 25 février envisagée pour la reprise des discussions indirectes de Genève sur la Syrie n'est pas réaliste, a estimé jeudi l'émissaire des Nations unies, Staffan de Mistura, dans un entretien au quotidien suédois Svenska Dagbladet.
Les discussions indirectes entre les délégations du régime et de l'opposition syriens avaient été suspendues le 3 février, jusqu'au 25, faute d'avancées après moins d'une semaine d'échanges.