Plus de 340 enfants sont décédés parmi les migrants depuis septembre dernier dans cette région. Et leur nombre réel pourrait être plus élevé. "Ces tragédies en Méditerranée sont insupportables et doivent cesser", a dit le Haut commissaire aux réfugiés Filippo Grandi.
Le Fonds des Nations unies pour l'enfance (UNICEF) a appelé les pays à coopérer pour éviter ces voyages dangereux sur des bateaux. Cette catastrophe humanitaire demande aussi un engagement hors des frontières européennes, a estimé le directeur général de l'OIM William Lacy Swing.
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Enfants de plus en plus nombreux
Les enfants et les femmes sont de plus en plus nombreux parmi les personnes qui fuient les conflits, "jusqu'à deux tiers" ces dernières semaines, a dit à la presse depuis la frontière entre la Grèce et la Macédoine une porte-parole de l'UNICEF, Sarah Crowe.
Selon elle, le coût des voyages a diminué de 50% et coûte entre 500 et 750 euros. Mais la mer est agitée et la qualité des bateaux se détériore.
ats/olhor
Les bateaux utilisés toujours moins solides
Les migrants qui arrivent en Italie utilisent de plus en plus des bateaux pneumatiques dont l'état est "toujours pire", affirme le chef des opérations des gardes-côtes italiens, Nicola Carlone. Malgré le soutien européen "satisfaisant" et un léger recul des arrivées, la situation "n'a pas changé en un an".
Les moyens que les migrants utilisent ne sont pas "destinés à la navigation". Ces derniers mois, ils ont recours à des embarcations "pneumatiques" moins solides et "nous avons constaté qu'il y a moins de bateaux en bois", affirme l'amiral.
Deux corps repérés en Italie
Les gardes-côtes italiens ont repéré deux corps, par hélicoptère, au large d'Agrigente, une ville du sud de la Sicile, après le débarquement d'une quarantaine de migrants, et en ont récupéré un tandis que les recherches du second se poursuivaient vendredi.