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Pas de trêve en Syrie, où les bombardements se poursuivent

Fumée après une explosion en Syrie, le 18 février 2016. [Rodi Said]
Fumée après une explosion en Syrie, le 18 février 2016. - [Rodi Said]
Les combats et les bombardements ne montraient aucun signe de répit dans le nord la Syrie vendredi. Le cessez-le-feu, réclamé par les Etats-Unis et la Russie il y a une semaine, aurait pourtant dû entrer en vigueur.

Alors que le conflit syrien entre dans sa sixième année, les espoirs de paix apparaissent plus minces que jamais, comme l'a reconnu l'émissaire de l'ONU, Staffan de Mistura. Il a déclaré que la date du 25 février envisagée pour la reprise des négociations à Genève entre régime et opposition n'était pas réaliste.

"Je ne peux pas de façon réaliste convoquer de nouvelles discussions à Genève jeudi prochain. Mais nous avons l'intention de le faire bientôt", a confié Staffan de Mistura au quotidien suédois Svenska Dagbladet.

Violents bombardements

Sur le terrain, les forces kurdes poursuivent leur progression dans le nord du pays. Elles ont avancé face à l'Etat islamique (EI) dans la province de Hassaké, bénéficiant de l'appui aérien de la coalition internationale menée par les Etats-Unis.

Dans le même temps, la Turquie a étendu ses bombardements à plusieurs secteurs de la province d'Alep.

ats/afp/olhor

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Pourparlers au point mort

Le bruit des armes devait pourtant cesser vendredi conformément à l'appel lancé jeudi passé par le Groupe international de soutien à la Syrie (ISSG). L'organisation rassemble 17 pays, dont les Etats-Unis et la Russie.

La cellule sur cette trêve décidée la semaine passée à Munich ne s'est pas encore réunie comme c'était prévu vendredi à Genève, même si des rencontres préparatoires ont été menées par la Russie et les Etats-Unis.

Quant aux négociations entre le régime et l'opposition, elles sont au point mort. Elles ont été suspendues le 3 février.