Alors que le conflit syrien entre dans sa sixième année, les espoirs de paix apparaissent plus minces que jamais, comme l'a reconnu l'émissaire de l'ONU, Staffan de Mistura. Il a déclaré que la date du 25 février envisagée pour la reprise des négociations à Genève entre régime et opposition n'était pas réaliste.
"Je ne peux pas de façon réaliste convoquer de nouvelles discussions à Genève jeudi prochain. Mais nous avons l'intention de le faire bientôt", a confié Staffan de Mistura au quotidien suédois Svenska Dagbladet.
Violents bombardements
Sur le terrain, les forces kurdes poursuivent leur progression dans le nord du pays. Elles ont avancé face à l'Etat islamique (EI) dans la province de Hassaké, bénéficiant de l'appui aérien de la coalition internationale menée par les Etats-Unis.
Dans le même temps, la Turquie a étendu ses bombardements à plusieurs secteurs de la province d'Alep.
ats/afp/olhor
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Pourparlers au point mort
Le bruit des armes devait pourtant cesser vendredi conformément à l'appel lancé jeudi passé par le Groupe international de soutien à la Syrie (ISSG). L'organisation rassemble 17 pays, dont les Etats-Unis et la Russie.
La cellule sur cette trêve décidée la semaine passée à Munich ne s'est pas encore réunie comme c'était prévu vendredi à Genève, même si des rencontres préparatoires ont été menées par la Russie et les Etats-Unis.
Quant aux négociations entre le régime et l'opposition, elles sont au point mort. Elles ont été suspendues le 3 février.