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Bachar al-Assad se dit prêt à une trêve "si les terroristes ne l'exploitent pas"

Le président syrien Bachar al-Assad. [EPA/Keystone]
Le président syrien Bachar al-Assad. - [EPA/Keystone]
Le président syrien Bachar al-Assad s'est dit prêt à une trêve à condition que les "terroristes" ne cherchent pas à l'exploiter et que les pays qui les soutiennent arrêtent de les aider.

"Nous avons dit que nous étions prêts à stopper les opérations militaires mais la question est liée à des facteurs plus importants (...) comme empêcher les terroristes d'utiliser (ce cessez-le-feu) pour améliorer leurs positions", a déclaré le président syrien.

Une trêve doit aussi garantir que "d'autres pays, et spécialement la Turquie, ne puissent continuer à envoyer (en Syrie) des terroristes et des armes, ou toute forme de soutien logistique", a ajouté Bachar al-Assad.

Assad veut être "celui qui aura sauvé la Syrie"

Par ailleurs, le président syrien dit vouloir être d'ici dix ans "celui qui aura sauvé son pays" et reconnaît l'importance pour l'armée syrienne de l'aide russe et iranienne, dans une interview publiée samedi sur le site internet du quotidien espagnol El Pais.

Dans dix ans "si le peuple syrien veut que je sois au pouvoir, j'y serai, et s'il ne le veut pas je n'y serai pas", ajoute-t-il.

Bachar al-Assad déclare en outre que "nous avons besoin de cette aide (de la Russie et l'Iran, ndlr) pour une raison simple, c'est que 80 pays soutiennent les terroristes de différentes façons. Certains directement, avec de l'argent, un soutien logistique, des armes ou des combattants. D'autres leur offrent un appui politique dans les différentes enceintes internationales."

>> Lire aussi : L'opposition syrienne pose ses conditions à une "trêve temporaire"

agences/tmun

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Discussions entre John Kerry et Sergueï Lavrov

Le secrétaire d'État américain John Kerry a plaidé samedi au téléphone auprès de son homologue russe Sergueï Lavrov pour qu'un cessez-le-feu en Syrie soit mis en oeuvre le plus tôt possible, a indiqué le département d'Etat.

Dans cette conversation téléphonique, John Kerry, arrivé samedi soir à Amman en provenance de Londres, a également une nouvelle fois condamné les frappes de l'aviation russe en Syrie, en appui aux forces armées gouvernementales.