Homs, troisième ville du pays, a été frappée par le plus sanglant attentat du genre sur son sol depuis 2011 avec 59 morts, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).
L'attaque a été perpétrée dans le quartier d'Al-Zahra à majorité alaouite, communauté minoritaire à laquelle appartient le président syrien Bachar al-Assad. Les victimes sont en grande majorité des civils, selon l'OSDH, basé à Londres et qui dispose d'un réseau d'informateurs dans le pays.
La télévision d'Etat a diffusé des images du lieu de l'attentat, montrant des pompiers s'activant à éteindre les flammes, des soldats et des civils tentant de dégager une personne d'un véhicule endommagé par l'explosion et un corps carbonisé emmené sur un brancard par des secouristes.
Attaque près d'un sanctuaire chiite au sud de Damas
Au moins 96 autres personnes ont été tuées, dont 60 civils, et 160 blessées près d'un sanctuaire chiite au sud de Damas dans une double attaque djihadiste, selon l'agence de presse officielle syrienne.
Revendiquant l'attaque, l'EI a affirmé que deux de ses kamikazes s'étaient fait exploser, menaçant de mener de nouvelles attaques.
Un journaliste de l'AFP sur place a vu un amas de voitures calcinées et des débris de verre jonchant le sol dans la zone frappée. Les attentats se sont produits à 400 mètres du mausolée de Sayeda Zeinab, l'une des petites-filles du prophète Mahomet vénérées par les chiites.
agences/lgr/tmun
Au moins 50 djihadistes tués sur le terrain à Alep
Au moins 50 djihadistes du groupe Etat islamique (EI) ont été tués en 24 heures dans des combats avec l'armée syrienne qui avance dans la province d'Alep, a rapporté dimanche l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).
"Ces djihadistes ont été tués dans les combats et par les frappes de l'aviation russe" qui aide le régime dans sa progression dans cette province septentrionale frontalière de la Turquie depuis le début février, a affirmé Rami Abdel Rahmane, directeur de l'OSDH.