"Il y a une réunion", a déclaré Monzer Makhous, porte-parole du Haut comité des négociations (HCN), qui regroupe les représentants des principaux partis d'opposition et des mouvements armés.
La réunion de Ryad devrait durer deux ou trois jours et se pencher sur l'évolution de la situation en Syrie, a précisé le porte-parole.
La trêve se fait attendre
Un cessez-le-feu devait initialement entrer en vigueur vendredi dernier. Les opposants avaient annoncé samedi qu'ils seraient prêts à une "trêve temporaire" proposée par les grandes puissances, à condition d'obtenir la garantie que les opérations militaires des alliés du régime de Damas cessent.
Le chef de la diplomatie américaine John Kerry, après discussions avec son homologue russe, a annoncé dimanche qu'une trêve "pourrait commencer dans les prochains jours".
Pas d'opérations turco-saoudiennes
De son côté, la Turquie a annoncé lundi qu'une opération militaire terrestre turco-saoudienne en Syrie n'était pas à l'ordre du jour. Les frappes aériennes russes en constituent le principal obstacle.
Toute décision devra impliquer l'ensemble des pays de la coalition anti-Etat islamique, sous conduite américaine, a ajouté le chef de la diplomatie turque, Mevlut Cavusoglu.
Des chefs militaires de cette coalition, qui regroupe une trentaine de pays, ont d'ailleurs discuté lundi à Koweït des moyens de venir à bout de cette organisation djihadiste.
agences/bri
Une route vitale pour le régime coupée près d'Alep
Des rebelles sont parvenus lundi à couper l'axe de Khanasser, seule route reliant les quartiers gouvernementaux d'Alep (deuxième ville du pays) aux autres régions tenues par le régime. Il s'agit de "djihadistes caucasiens et turkestans et des combattants du groupe islamiste Jound al-Aqsa", selon l'ONG OSDH. "Parallèlement, des combattants de l'EI ont coupé la route du côté nord", a-t-elle précisé.
Dimanche, une série d'attentats menés par l'organisation Etat islamique ont fait au moins 120 morts au sud de Damas, selon l'OSDH. >> Lire l'article