Près de 5000 personnes étaient massées lundi dans deux localités du nord de la Grèce. En sus de près de 600 Afghans bloqués à Idomeni, de nombreux migrants ne pouvaient plus passer la frontière. Le rythme des entrées encore autorisées aux Syriens et aux Irakiens est "fortement ralenti", a indiqué une source policière.
La Macédoine n'a pas précisé pourquoi elle n'autorisait plus les Afghans à passer par son territoire. De nombreux concernés ont manifesté lundi sur les voies ferrés, dont des dizaines d'enfants.
D'autres migrants arrivent à Athènes
Au Pirée, principal port grec près d'Athènes, l'afflux se poursuivait en provenance des îles grecques.
Les organisations humanitaires ont prié les 3000 migrants arrivés lundi et les 1000 autres attendus en soirée de ne pas prendre la direction du Nord de crainte que s'y forme un goulot d'étranglement. Le trafic des cars emmenant les migrants du Pirée à Idomeni a déjà été bloqué. Ces derniers arrivants devraient être répartis dans des camps de la région.
agences/bri
Pression aussi en Hongrie
Plus de 500 migrants ont été interpellés après être entrés illégalement en Hongrie depuis la Serbie et la Croatie entre vendredi et dimanche, soit presque autant que durant tout le mois de janvier, a annoncé la police lundi.
Parmi ces migrants figure, selon la police, une part croissante de personnes originaires d'Afrique du Nord, du Kosovo, du Pakistan ainsi que de Haïti et du Sri Lanka.