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La police grecque évacue des migrants à la frontière macédonienne

Avec les fermetures de frontières des pays européens, les migrants venant de Syrie, d'Irak ou d'Afghanistan sont bloqués en Grèce. [EPA/GEORGI LICOVSKI]
Avec les fermetures de frontières des pays européens, les migrants venant de Syrie, d'Irak ou d'Afghanistan sont bloqués en Grèce. - [EPA/GEORGI LICOVSKI]
La police grecque a commencé mardi à évacuer des migrants massés à la frontière nord du pays. Cette mesure intervient après le durcissement des conditions de passage instauré par les autorités macédoniennes.

Des policiers grecs et sept cars vides sont entrés dans la zone peu avant le lever du jour. Depuis le côté macédonien de la frontière, un journaliste de l'agence de presse Reuters a vu environ 600 personnes encerclées par les policiers grecs.

Quelque 1200 personnes sont massées à Idomeni, en grande majorité des Afghans et des migrants qui circulent sans papiers d'identité. Ils vont être transférés vers Athènes et logés temporairement dans des centres d'accueil de la capitale.

Depuis lundi, la Macédoine exige des candidats au passage qu'ils disposent de documents supplémentaires, de passeports notamment.

>> Lire : Embouteillage de migrants à la frontière greco-macédonienne

Avec le durcissement des mesures d'entrée dans les pays situés au nord de l'Europe, la situation s'aggrave dans le Sud où les pays que traversent les migrants prennent à leur tour des mesures pour limiter les passages en tenter d'éviter les effets de goulot d'étranglement.

ats/sbad

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Manifestation d'Afghans lundi

Environ 600 Afghans avaient manifesté lundi sur la voie ferrée près du poste-frontière d'Idoméni, réclamant "l'ouverture de la frontière" et dénonçant la décision de Macédoine de ne pas les laisser passer.

Trois d'entre eux avaient forcé le barrage policier et escaladé la clôture frontalière avant d'être arrêtés côté macédonien.