Des policiers grecs et sept cars vides sont entrés dans la zone peu avant le lever du jour. Depuis le côté macédonien de la frontière, un journaliste de l'agence de presse Reuters a vu environ 600 personnes encerclées par les policiers grecs.
Quelque 1200 personnes sont massées à Idomeni, en grande majorité des Afghans et des migrants qui circulent sans papiers d'identité. Ils vont être transférés vers Athènes et logés temporairement dans des centres d'accueil de la capitale.
Depuis lundi, la Macédoine exige des candidats au passage qu'ils disposent de documents supplémentaires, de passeports notamment.
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Avec le durcissement des mesures d'entrée dans les pays situés au nord de l'Europe, la situation s'aggrave dans le Sud où les pays que traversent les migrants prennent à leur tour des mesures pour limiter les passages en tenter d'éviter les effets de goulot d'étranglement.
ats/sbad
Manifestation d'Afghans lundi
Environ 600 Afghans avaient manifesté lundi sur la voie ferrée près du poste-frontière d'Idoméni, réclamant "l'ouverture de la frontière" et dénonçant la décision de Macédoine de ne pas les laisser passer.
Trois d'entre eux avaient forcé le barrage policier et escaladé la clôture frontalière avant d'être arrêtés côté macédonien.