Pour le chef du gouvernement hongrois, l'imposition de ces quotas ne peut que bouleverser les équilibres ethniques, culturels et religieux de l'Europe.
"Le gouvernement, aujourd'hui, ne fait que répondre au sentiment de la population: nous pensons qu'introduire des quotas d'installation de migrants sans l'aval du peuple est tout simplement un abus de pouvoir", a déclaré Viktor Orban lors d'une conférence de presse. Il n'a pas précisé à quelle date ce référendum serait organisé.
A Bruxelles, une source européenne a annoncé que l'Union européenne et la Turquie se retrouveront le lundi 7 mars pour un sommet extraordinaire consacré à la crise des migrants. Ce sommet prendra la forme d'un "déjeuner de travail", a précisé cette source.
agences/kg
La Grèce parle de "mini-crise humanitaire" sur son sol
La Grèce a dénoncé mercredi la décision prise par des pays des Balkans et d'Europe centrale de limiter le flot de migrants transitant par la région. Cette décision provoque une "mini-crise humanitaire" en Grèce, selon le ministre grec de l'Immigration Yannis Mouzalas.
"Il est scandaleux (...) que cinq chefs de la police puissent invalider une décision des ministres de l'Union européenne en la matière", a-t-il affirmé. Les chefs de la police d'Autriche, de Slovénie, de Croatie, de Serbie et de Macédoine se sont retrouvés la semaine dernière à Skopje pour évoquer les moyens de renforcer les contrôles aux frontières et ainsi limiter l'afflux de migrants.
Pendant ce temps, les ministres des Affaires étrangères et de l'intérieur des Balkans étaient réunis mercredi à Vienne. L'Autriche n'a pas convié la Grèce, ce qui a eu pour conséquence des protestations d'Athènes.