Les armes se sont tues dans la majorité des principales villes de Syrie samedi, au premier jour de la trêve. Aucun raid aérien n'a été signalé contre les régions rebelles.
"Nations unies, Etats-Unis et Russie ont dressé un bilan positif des premières heures de la cessation des hostilités" en Syrie, lors de la réunion du groupe de travail à Genève, a déclaré un diplomate occidental sous couvert de l'anonymat.
"Quelques incidents" ont été signalés mais les Nations unies ont estimé qu'"ils avaient été désamorcés", a-t-il ajouté.
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Toutefois, "il faut vraiment attendre dimanche et lundi pour tirer un vrai bilan", toujours selon cette source, samedi étant un jour férié en Syrie.
Ampleur sans précédent
Soutenue par une résolution du Conseil de sécurité de l'ONU, cette cessation des hostilités a été acceptée par toutes les parties au conflit à l'exception des groupes djihadistes comme le groupe Etat islamique (EI) ou le Front Al-Nosra, la branche syrienne d'Al-Qaïda.
La trêve, d'une ampleur sans précédent depuis le début de la guerre entre régime et rebelles en 2011, est entrée en vigueur à minuit heure de Damas.
Elle doit permettre de favoriser un règlement politique du conflit, dans lequel sont impliquées plusieurs puissances internationales et régionales qui soutiennent les camps rivaux. Si elle tient, l'émissaire de l'ONU Staffan de Mistura compte convoquer de nouveaux pourparlers intersyriens le 7 mars à Genève.
afp/vtom
Système d'alerte
Des centres de contrôle chargés du suivi de la cessation des hostilités ont été lancés à Washington, Moscou, Lattaquié (Syrie), Amman (Jordanie) et Genève.
En cas de non-respect de la trêve, un système d'alerte des Etats-Unis et de la Russie, puis des autres membres du groupe international de soutien à la Syrie (GISS) est prévu.
Une réponse militaire doit constituer "la dernière réponse" et être "proportionnée", a expliqué Staffan de Mistura.