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Bilan mitigé pour le Conseil des droits de l'homme 10 ans après sa création

Le Conseil des droits de l'Homme de l'ONU à Genève. [Keystone - Valentin Flauraud]
Bilan mitigé pour le Conseil des droits de l'homme 10 ans après sa création / Le Journal du matin / 1 min. / le 29 février 2016
La 31e session du Conseil des droits de l'homme s'est ouverte lundi à Genève. Dix ans après son lancement sous l’impulsion de la Suisse, cet organe de l’ONU n’a pas rempli toutes les attentes mais il aura tout de même permis quelques avancées.

Pour la directrice générale de la section suisse d’Amnesty International, Manon Schick, le Conseil des droits de l'homme est un organisme qui permet d’avancer à petit pas, même s'il est loin de répondre aux attentes.

"Quand les Etats ne veulent pas prendre de mesures pour améliorer les droits humains, ils s'entendent entre eux et rien n'évolue", a-t-elle indiqué lundi dans le Journal du matin.

>> Le bilan de Didier Burkhalter :

Didier Burkhalter à l'ouverture de la 31e session du Conseild es droits de l'homme. [key - Sandro Campardo]key - Sandro Campardo
Dix ans après son lancement, quel bilan tirer du Conseil des Droits de l'Homme? / Tout un monde / 4 min. / le 1 mars 2016

Mécanismes contraignants

Mais la présence au Conseil de pays pas forcément recommandables en matière de droits humains n’est pas une mauvaise chose: "L'idée n'est pas d'exclure les pays qui ne respectent pas les droits humains mais de trouver les mécanismes qui les obligent à répondre de la situation en vigueur chez eux".

Le plus dur reste toutefois à faire: trouver un mécanisme contraignant qui oblige les Etats à suivre les recommandations émises par les commissions d’enquête et par le Conseil en matière de droits humains. Maintes fois condamnées, la Syrie ou la Corée du Nord par exemple n'ont en rien changé de politique.

>> Lire aussi : La famine pourrait avoir fait "des milliers de morts" en Syrie

Avantage pour Genève

Cet organe offre également des avantages pour Genève, véritable capitale mondiale des droits humains, précise encore Manon Schick.

Manon Schick s'exprime sur la politique d'asile, le 13 novembre 2012 à Berne. [Keystone - Peter Schneider]Keystone - Peter Schneider
Genève capitale des droits humains, pour la directrice générale d'Amnesty International / Le Journal du matin / 1 min. / le 29 février 2016

Nicolas Vultier/lan

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