Le gouvernement avait formulé sa démarche en octobre. Soit quelques mois avant qu'un juge californien ordonne à Apple d'aider au décryptage d'un smartphone employé par l'un des auteurs de la tuerie de San Bernardino en Californie, laquelle a coûté la vie à 14 personnes en décembre dernier.
Vers un cas de jurisprudence ?
Le groupe informatique américain a déposé jeudi dernier auprès de la justice américaine un mémoire en vue de s'opposer à l'injonction du FBI qui lui demande de débloquer l'iPhone de Syed Rizwan Farook, un des auteurs de l'attentat de San Bernardino.
Cette affaire a créé un clivage entre ceux qui estiment que l'utilisateur d'un appareil électronique tel qu'un smartphone doit pouvoir garder ses informations privées grâce au cryptage, et ceux qui jugent que les enquêtes des forces de l'ordre doivent primer.
ats/ceg