Le dirigeant a refusé de collaborer à une enquête sur une bande locale de trafiquants qui communiquaient via WhatsApp, une application appartenant au géant américain, a précisé mardi la presse brésilienne.
"Ces informations sont requises pour la production de preuves et doivent être utilisées dans une enquête sur le crime organisé et le trafic de drogue", a expliqué la police. Le cadre argentin a été conduit au siège de la police fédérale de Sao Paulo pour être interrogé. Il y restera en détention préventive "à la disposition de la justice".
Un cas non isolé
Il ne s'agit pas du premier démêlé de Facebook avec la justice brésilienne. En décembre, WhatsApp avait été bloqué dans tout le pays durant douze heures pour un motif similaire.
Le blocage, qui avait indigné des millions de Brésiliens, avait finalement été annulé en appel par un autre tribunal.
ats/lc