Le gouvernement examine toujours 4222 cas de malades de microcéphalie, qui s'ajoutent aux 1046 cas écartés. Le nombre de malades est 9,9% supérieur à celui donné la semaine dernière par le ministère.
Le virus Zika, transmis par le moustique Aedes aegypti, provoque des symptômes grippaux bénins (fièvre, maux de tête, courbatures). Mais il est aussi soupçonné, quand il touche une femme enceinte, d'entraîner une grave malformation congénitale du foetus, la microcéphalie (réduction du périmètre crânien, néfaste au développement intellectuel).
Lien possible entre Zika et malformations congénitales
Début février, l'Organisation mondiale de la Santé avait estimé qu'un possible lien entre Zika et l'explosion des cas de malformations congénitales devait être étudié et constituait donc "une urgence de santé publique de portée internationale".
Le Brésil, qui compte désormais 1,5 million de cas, avait sonné l'alarme en octobre 2015, lors de l'apparition d'un nombre inhabituellement élevé dans le nord-est du pays de cas de microcéphalie. Le pays enregistre en moyenne 150 cas de microcéphalies par an.
Le gouvernement a établi grâce à des analyses en laboratoire que les mères de 82 bébés atteints de microcéphalie avaient contracté le virus Zika, tout en admettant que "les données ne sont pas assez représentatives" par rapport au nombre total des cas.
Des chercheurs ont établi que le virus Zika peut aussi déclencher un trouble neurologique grave, le syndrome de Guillain-Barré.
afp/ebz