Cette séance était pour le leader socialiste la chronique d'un échec annoncé. Le chef de la droite, le président du gouvernement sortant Mariano Rajoy du Parti populaire (PP), puis Pablo Iglesias, dirigeant du mouvement de la gauche radicale Podemos, se sont succédé à la tribune pour annoncer leur vote négatif.
Mission royale
Pedro Sanchez est chargé par le roi Felipe VI de tenter d'obtenir l'investiture d'un Parlement fragmenté principalement entre quatre forces (PP, socialistes, Podemos, Ciudadanos) et des indépendantistes, un défi quasi impossible sans alliances.
Le PP et de Podemos représentent une majorité absolue de non (188 sur 350), contre les 130 voix (socialistes et centristes) disposées à soutenir Pedro Sanchez, un professeur d'économie de 44 ans dont le parti est arrivé 2e aux élections, et candidat après que Mariano Rajoy a renoncé.
Ils ont dit à Pedro Sanchez qu'il devait choisir son camp, attaquant son programme de gouvernement, ne satisfaisant ni droite ni gauche.
afp/gax